Xenerax
Xenerax apparaissait comme un paradoxe en soi. Alors que l’un des maîtres-mots des Korogaï était le respect de la nature, les peuples de cette planète ne semblèrent pas en tenir compte et rivalisèrent d’ingéniosité pour exploiter au maximum les ressources qu’ils pouvaient y trouver sans se soucier de la pollution que leurs activités pouvaient engendrer. Cela contribua, en quelques millénaires seulement, à faire de Xenerax un monde désolé où seules certaines espèces végétales ou animales parvinrent à survivre grâce à quelques mutations propices. Ces mutation, qui s’appliquèrent également aux humains, avaient résulté d’une radioactivité ambiante très importante dans certaines régions. Quoi qu’il en soit, une tribu sut tirer son épingle du jeu sur Xenerax, prenant le pouvoir sur l’intégralité des peuples de la planète, et jusqu’à se bâtir un empire s’étendant à de nombreuses autres planètes : les célèbres Pitaka.
Caractéristiques
Système galactique : La Toupie
Soleil(s) : Anumanor
Lune(s) : Raaza
Taille : 0,91 Koro
Gravité : 1,25 gravité-Koro
Période de révolution : 0,85 années-Koro
Période de rotation : 1,32 jours-Koro
Environnement : Pollué et radioactif
Principales exportations : Équipements militaires
Divinités Tutélaires : Noïlrog
Tribus connues : Pitaka
Pollution
Il ne fallut pas longtemps avant que les peuples de Xenerax reproduisent l’erreur de leurs ancêtres à l’origine de l’Exode. Négligeant de prendre soin de la nature sur leur planète d’accueil, celle-ci connut un déséquilibre constant jusqu’à en devenir invivable. Seule la technologie permettait alors aux résidents de continuer d’exploiter sans aucune modération les ressources de ce monde dont l’air, empli du charbon des usines, était devenu irrespirable. On tâcha tant bien que mal de sanifier l’atmosphère des zones urbaines, et l’on ne se déplaçait plus dans les zones rurales que revêtu d’une combinaison protectrice – du moins si l’on escomptait prolonger autant que possible son temps d’existence. Les projets de dépollution envisagés à différentes époques et visant à rendre la planète à nouveau vivable échouèrent tous lamentablement.
Le monde des Pitaka
Xenerax est principalement connue pour avoir constitué la planète-mère des Pitaka. D’abord un petit clan fondé par le héros éponyme, le peuple de fiers guerriers à la peau noire et aux cheveux rouges s’est étendu jusqu’à incorporer par la conquête militaire l’intégralité des peuples vivant sur la surface de Xenerax, lesquels furent alors eux-mêmes nommés Pitaka par assimilation. Les dirigeants de la tribu en expansion, guidés par le dieu Noïlrog, ne s’en tinrent pas là et eurent pour ambition d’étendre un pouvoir déjà immense sur d’autres colonies korogaï plus ou moins éloignées, jusqu’à fonder un véritable empire supragalactique.
Une industrie militaire
Les peuples de Xenerax – et les Pitaka en particulier – étaient devenus experts dans la confection d’équipements de guerre. Forts de l’orplatine que leur permettait d’engranger leur présence sur la planète Okram, ils étaient à même de produire des armes, des véhicules et d’autres types de matériel d’une extrême résistance en comparaison avec ceux de leurs adversaire. Bien entendu, certains des équipements qu’ils fabriquaient étaient destinés à la vente et leur permettaient de renforcer leur économie, mais c’est essentiellement à leur compte qu’ils les utilisèrent, que ce soit dans le cadre de leur d’expansion conquérante ou, à d’autres époques, afin de contribuer à la Ligue de Po en défendant les Korogaï contre les menaces d’invasion par d’autres races humaines.
Les mutants
On ne sait pas exactement ce qui a amené certaines zones de Xenerax à subir un taux de radioactivité particulièrement élevé. D’aucuns, parmi la communauté histoirienne, supposent que cela découlerait de l’utilisation de bombes à rayonnement dans le cadre de la répression de certains mouvements de rébellion. Toujours est-il qu’une grande partie de la population présente sur ces territoires connut diverses mutations génétiques, les plaçant de fait à part au sein de la société. Ils furent bien souvent rejetés, marginalisés et contraints de vivre dans des bidonvilles non protégés par les champs de force des grandes cités, et leur espérance de vie était d’ordinaire très faible. Leur notoriété augmenta lorsque l’on suggéra d’organiser des combats à mort dans des arènes entre des humains mutants afin d’en faire un divertissement populaire.