Korogaï

Art

À l’instar de la très grande majorité des civilisations connues, les Korogaï ont développé leur propre forme d’art, qui se démarque notamment par la manière dont sa complexité semble s’y trouver masquée sous le voile d’une simplicité illusoire. Si des différences notable se présentent avec l’éloignement planétaire, on retrouve néanmoins chez la plupart des tribus issues de Koro une même inspiration qui s’exprime similairement dans les différentes tournures esthétiques observables dans les vestiges qui nous sont parvenus. Globalement, chez ces peuples l’art reste l’apanage des gloÿrs, et a (presque) toujours une vocation religieuse : son but premier reste de complaire aux divinités auxquelles il est consacré et de permettre à leurs adulateurs d’entretenir un lien spirituel avec elles.

L'architecture

Les Korogaï se sont dès les origines rendus maîtres dans l’art de l’architecture. Ils ont, au cours des âges, développé leur art sous des milliers de facettes, depuis les temples dévolus aux dieux jusqu’aux immenses cités flottantes en passant par les palais les plus luxueux. Chaque tribu a dû s’adapter aux défis que représentaient les conditions planétaires complètement différentes d’un astre à l’autre pour bâtir des villes adaptées à la gravité, à la structure des sols ou encore au climat de leur monde d’accueil en faisant appel à tout le savoir et à toute la technologie dont ils pouvaient disposer.

La sculpture

L’une des manières privilégiées de représenter une divinité afin de lui permettre de s’incarner au sein du monde matériel et d’offrir à ses adeptes la possibilité de s’adresser à elle consiste à lui offrir une forme concrète par l’intermédiaire de la sculpture. À cette fin, presque tous les matériaux possibles et imaginables ont été utilisés, des plus éphémères aux plus solides et durables en passant par les plus sacrés. L’art sculptural pouvait être réalisé aussi bien manuellement qu’avec l’aide d’instruments sophistiqués aptes à modeler les matières les plus résistantes.

La peinture et les arts visuels

Tout comme la sculpture, la peinture pouvait permettre aux Korogaï de s’adresser directement à une divinité dont le portrait permettait une incarnation concrète au sein du monde matériel. Cependant, les artistes se sont essentiellement adonnés à la représentation de grandes scènes mythiques dans le but de faire revivre pour leurs contemporains les épisodes les plus importants de leur passé symbolique. La production d’œuvres sous forme numérique existait bel et bien à cette époque, et permettait notamment la réalisation de fresques mouvantes, notamment sous format holo, toutefois la production purement peinte était souvent considérée comme plus noble et plus esthétique.

La musique et la danse

Afin de franchir les barrières de l’Intermonde et d’entrer en communication avec le divin, les Korogaï devaient aligner leurs énergies xî, mû et bâ. Or, une excellente méthode pour y parvenir efficacement consistait à passer par la transe dans laquelle plonge l’esprit par l’intermédiaire de la musique, soit par la production même de celle-ci, tantôt de manière accoustique, tantôt électronique, soit par la danse à laquelle s’adonne le corps à la réception des mélodies. De nombreux styles musicaux se sont développés au cours des âges, généralement mus par l’idée de satisfaire les dieux et de permettre à leurs fidèles de les honorer comme il se doit au cours de leurs célébrations.

Le théâtre et l'expression scénique

Une autre manière pour les Korogaï d’honorer leurs dieux et de commémorer leurs ancêtres consistait à reproduire scéniquement certaines des grandes scènes mythiques vécues par les héros de jadis au cours de leurs innombrables épopées. Préparées longuement, les représentations avaient lieu au cours des cérémonies religieuses ou d’autres types de célébrations, et certaines troupes connues pouvaient parcourir toute une planète, voire se rendre sur d’autres mondes afin de présenter leur spectacle.

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