Miri
Miri fut le plus grand centre industriel et technologique de la civilisation korogaï, et ce malgré la très faible superficie des terres émergées. Les colons y remédièrent notamment via la construction de plateformes flottantes articificielles prolongeant les territoires de surface ou constituant des îles à part entière, ainsi que par la domestication de gigantesques ogothons dont le dos fit office de territoire pour certaines tribus. Miri, sous la protection du dieu Tonq, constitua un grand centre de production de serviteurs mécaniques. La recherche scientifique y fut florissante, notamment grâce aux partenariats entretenus avec d’autres races humaines telles que les Vaa’ali ou les Trillion. C’est sur cet astre notamment que furent développés les principes du voyage temporel dès les commencements de la période du Déclin, et que l’on parvint à développer les technologies permettant de les appliquer, avant que ces méthodes ne se perdent dans les abîmes du temps.

Caractéristiques
Système galactique : Le Lézard
Soleil(s) : Nursus
Lune(s) : Ashio, Quéné, Eptiphal, Loush, Bel, Ozinalma
Taille : 1,21 Koro
Gravité : 1,04 gravité-Koro
Période de révolution : 0,72 années-Koro
Période de rotation : 1,32 jours-Koro
Environnement : Océanique
Principales exportations : serviteurs mécaniques, vaisseaux spatiaux
Divinités Tutélaires : Tonq
Tribus connues : Omogii, Almônoï
L'océan planétaire

Miri était presque intégralement recouverte, sur toute sa surface, par une couche d’eau salée d’où n’émergeaient que de rares îles dont aucune, par sa taille, ne pouvait prétendre au statut de continent. Du temps où les Korogaï y débarquèrent pour la première fois, la planète était déjà occupée par des Vaa’ali disposant de plusieurs comptoirs dans ses profondeurs. Les nouveaux arrivants, quant à eux, s’y installèrent au-dessus de l’océan, tantôt sur des archipels, tantôt sur des plateformes artificielles qu’ils étendirent au gré des époque selon l’évolution de leurs besoins. Il n’est guère surprenant que, dans un premier temps, les peuples de Miri aient développé sur leur nouvel astre d’accueil une économie essentiellement maritime, centrée notamment autour de la pêche et de l’exploitation des ressources des fonds marins.
Les ogothons

L’une des créatures les plus fascinantes de l’ère des Korogaï foisonnait dans l’océan planétaire mirien. Il s’agissait de l’ogothon, espèce sous-marine dont la particularité la plus caractéristique et la plus surprenante était de ne jamais voir sa croissance s’interrompre au cours de son existence quasi-immortelle. Ainsi, certains spécimens très âgés pouvaient atteindre des tailles absolument phénoménales. D’aucuns parvirent à découvrir les secrets d’une symbiose avec cet animal, et dès lors, certaine tribus vécurent sur le dos des plus gros ogothons, qui faisaient dès lors office d’ « îles mouvantes », et à l’intérieur desquels ils extrayaient, au niveau de l’organe nommé « poche bleue », l’encre-des-illusions, un produits de grande valeur réputé faciliter le passage de l’Interstice pour rejoindre l’Intermonde.
Le développement technologique

Le contact rapproché des Korogaï de Miri avec les Vaa’ali leur permit de se développer sur un plan industriel plus rapidement que leurs congénères et de parvenir à un niveau de progrès scientifique, technique et technologique en avance sur les clans et tribus peuplant d’autres planètes, avance qu’ils surent exploiter de nombreuses manières. Ils étaient notamment réputés pour leur industrie robotique, et les serviteurs mécaniques qu’ils proposaient s’exportaient aux quatre coins du monde korogaï. Leurs vaisseaux spatiaux également avaient une excellente réputation. Les histoiriens ignorent leur nombre exact, mais on sait que les peuples de Miri ont fondé une multitude de colonies ainsi que des comptoirs commerciaux sur de nombreuses planètes du Rameau de Po et au-delà.
Le berceau du voyage temporel

Nous avons aujourd’hui la preuve que certains ressortissants de Miri parvinrent, vers la fin de l’Apogée, à mettre au point des technologies autorisant le déplacement temporel. Les recherches histoiriques concernant cet aspect méconnu de la civilisation korogaï se poursuivent, mais au stade actuel, on suppose qu’elles ont pu avoir été utilisées dans la perspective d’empêcher le Déclin menant à la fin de la civilisation korogaï. Il se peut également, mais ce ne sont encore là que des hypothèses, qu’une société secrète se soit alors formée dans ce but, comprenant progressivement, au gré des siècles, la linéarité absolue du cours du temps, et l’impossibilité, donc, de changer celui-ci, à aucune époque et par quelque action que ce soit.