Korogaï

Les divinités

Outre Koro, les Korogaï révèrent de nombreuses autres divinités auxquelles ils dédient leurs cultes et leurs prières dans l’espoir de s’octroyer leurs faveurs.

Naö

Le Grand Vivant, Être Suprême rêvant l’univers et tout ce qu’il contient, lui attribuant ainsi une existence à la fois matérielle et spirituelle. On dit parfois que le Cosmos n’est apparu qu’une fois qu’il a fermé les yeux. Par extension, Naömar, « le rêve de Naö », est le nom que l’on attribue à l’univers lui-même. Cette divinité fait rarement, parmi les Korogaï, l’objet d’un culte particulier, et les rares mythes où elle apparaît ne servent qu’à souligner son caractère lointain et inaccessible. Il sert plutôt d’objet d’étude philosophique : on s’interroge sur son essence, sa forme, son étendue, son origine, la manière dont il influe sur l’univers… dans l’espoir de percer les secrets de la vie et de la matière.

Les divinités primordiales

Si l’on exclut Naö, ce sont les premières et les plus anciennes de toutes les divinités ayant habité le Cosmos, et leur nombre ou leur origine ne sont pas révélés dans les mythes korogaï. Parmi eux, seuls quatre sont connus, ceux-là même qui auraient donné l’existence à Koro (et aux autres planètes, selon certaines versions cosmogoniques) :

Ervil

C’est le Grand Paysan, le Cultivateur de Vent, réputé avoir offert à Koro la graine du souffle de subs[is]tance pour la faire parvenir à l’Être.

Fajol

Il est le Grand Tisserand, le Tisseur d’Onde, connu pour avoir donné à Koro la robe de l’océan qui lui a permis d’acquérir l’Ordre.

Okou

C’est le Grand Forgeron, le Forgeur de Flamme, qui a conçu pour Koro la couronne du firmament, lui octroyant ainsi la Lumière.

Kalen

Il est souvent considéré à la fois comme le Père et comme l’Amant de Koro, celui qui, avec l’aide des autres divinités primordiales, la fit venir à l’Être, à l’Ordre et à la Lumière, puis qui la féconda pour donner naissance à Aïslav et Tzarê.

Koro

Elle est la Terre-Mère dont sont issus les Korogaï et leurs divinités. Un lien intime l’unit à ses descendants mortels exilés au sein du monde matériel, c’est d’elle qu’ils tirent l’énergie qui les anime et qu’ils reçoivent une destinée, et c’est à elle qu’ils retournent au sein du monde spirituel une fois que leur vie s’achève.

Les géants élémentaires

Ils sont créés par les primordiaux afin de « former » Koro. Parfois nommés « grands esprits », parfois « titans », parfois simplement « élémentaires » ces dieux et déesses représentent les forces de la Nature qui composent l’univers et donnent vie à Koro. Selon les versions mythiques, ils seraient tantôt apparus en même temps que la Grande Terre-Mère, tantôt constitueraient un présent créé par les divinités primordiales afin de la servir.

Aram

Élémentaire des forêts, elle se présente sous la forme d’un arbre de de vie dont les branches soutiennent la voûte céleste, tandis que ses racines pénètrent jusqu’aux profondeurs souterraines. C’est la mère de Nari, ainsi que de toutes les plantes.

Gnârok

Élémentaire des montagnes, c’est lui qui mène ses frères et sœurs au combat contre les dieux au cours des guerres qui les oppose.

Fahole

Élémentaire des nuages, elle est dit lunatique : parfois très calme et pacifique, parfois colérique et agressive.

Kraÿl

Élémentaire des volcans, le plus souvent invisible, travaillant passionnément dans les profondeurs de la terre, elle ne sort que très rarement de sa tanière sinon lorsqu’elle doit exprimer sa colère.

Vaal

Élémentaire du vent, décrit comme insaisissable, il est plutôt espiègle et s’amuse souvent à exciter ses congénères.

Uglaë

Élémentaire des océans, elle est probablement la plus puissante des Élémentaires, mais reste le plus souvent neutre lors des conflits.

Alnaghor

Élémentaire des fleuves et des rivières, il passe pour l’amant d’Uglaë.

Wahî

Élémentaire des plaines, elle s’adonne calmement au labeur sans jamais se plaindre.

Pêl-Paal

Élémentaire du désert, généralement considéré comme le plus paresseux, il se contente d’attendre en laissant la terre se dessécher.

Vrox

Élémentaire des glaciers, il cherche constamment à augmenter son pouvoir.

Lôhôsh

Élémentaire des souterrains, souvent associé au séjour des morts auquel il donne son nom.

Le Dodécathéon

Il s’agit des douze principaux dieux et déesses du panthéon korogaï au cours de la période dite « classique ». Il s’agit également des premiers « Korogaï » au sens propre, puisqu’ils sont les premières entités à être véritablement issues du Koro. Au terme d’une guerre épouvantable contre les géants élémentaires, ils libérèrent la Terre-Mère et y firent naître une humanité à leur image. Ils s’en retournent régulièrement à Koro pour le grand Arkoÿn, le Conseil des dieux au cours duquel ils règlent leurs conflits et décident ensemble des destinées des peuples se trouvant sous leur autorité.

Aïslav

Couleur : Orange

Symbole : L’œuf enflammé

Attributs : Sa condition mi-homme mi-bête

Fonction : Dieu du temps cyclique, des animaux, de la vie, du destin, des éléments, de la transformation.

Premier des dieux à naître du sein de Koro, il a triomphé de son frère jumeau, le terrible Tzarê, libérant au passage les Géants Élémentaires. Il passe par une série de transformations qui le voient mourir puis renaître sous la forme d’une nouvelle entité à moitié animale (poisson, lézard, oiseau, singe…) après avoir pondu un œuf de cornaline contenant sa substance. C’est lui, dit-on, qui offrit la vie aux premières créatures modelées par Nari en leur donnant un nom par l’intermédiaire de sa parole sacrée.

Il préfère souvent, à celle des dieux, la compagnie des Géants Élémentaires. Parfois l’ennemi des dieux, parfois leur allié, son rôle et les raisons de ses actes sont souvent indéfinissables dans la plupart des mythes où il intervient.

Nari

Couleur : Vert

Symbole : La pomme-nari

Attributs : La jeunesse éternelle ; les bois qu’elle porte sur sa tête ; les fruits qui y poussent

Fonction : Déesse de la nature, de la vie végétale, de la médecine, du bonheur, de l’enfance.

Éternelle enfant, elle est la déesse que l’on invoque en quête de salut, lorsque l’on recherche la paix, tant intérieure qu’extérieure, mais également dans une perspective de guérison. Les Korogaï implorent sa protection et sa bénédiction pour leurs enfants, et il est dit que les petits enfants qui meurent rejoignent automatiquement le royaume terrestre de Koro afin d’y vivre à ses côtés. C’est également à Nari que l’on fait appel dans de nombreuses situations liées au monde végétal, par exemple pour faire croître un jardin, et pour la bonne santé des plantes et des végétaux.

C’est Nari qui modela jadis les créatures à partir de la terre de Koro, puis qui les présenta devant Aïslav afin qu’il leur attribue un nom par l’intermédiaire de la parole sacrée pour leur donner vie.

Létro

Couleur : Blanc

Symbole : L’œil ouvert

Attributs : Son immense barbe ; l’œil spirituel ; le grand livre de la destinée

Fonction : Duÿr des dieux ; dieu du temps continu, de la sagesse, de la connaissance, de la culture, de la mémoire, de la loi, de l’ordre et de la paix.

Souvent considéré comme le duÿr des dieux, il est celui qui garantit la continuité du passé dans le présent et sa prolongation dans le futur. Il est notamment le gardien de la loi sacrée de Koro, et on l’invoque en général dans le cadre de la divination, mais également au cours des cérémonies de justice.

Assis sur un nuage, il passe son temps à méditer pour contempler l’esprit formidable de sa mère avec son troisième œil spirituel (généralement représenté au sommet du crâne, et donc tourné vers les cieux). Cela lui permet de connaître les volontés de Koro qu’il inscrit dans le Grand Livre de la Destinée. Il transmet à Mamanikam, par l’intermédiaire d’Oshîn et de Zimmit, le jugement de Koro concernant les défunts qui rejoignent le Lôhôsh.

On dit que si l’on découvre un poil de son immense barbe, il suffit de le suivre afin de le rendre jusqu’à lui, pour peu que l’on avance dans la bonne direction.

Mamanikam

Couleur : Noir

Symbole : La tête de mort

Attributs : Son apparence cadavérique ; les clés des portes du Lôhôsh.

Fonction : Déesse de la mort, de la maladie, de la famine, des démons, du mal et de tous les fléaux.

C’est la déesse la plus crainte du panthéon korogaï. On l’invoque pour la supplier d’épargner les grands blessés et les malades à l’agonie, ainsi que d’éviter les famines, les guerres et les épidémies. Au moment de la mort, c’est son royaume souterrain, le Lôhôsh, que l’on rejoint, au sein duquel elle règne parmi ses enfants les démons, qui incarnent les différentes formes du mal : la jalousie, la haine, etc.

Au cœur du Lôhôsh, derrière le trône de Mamanikam, se trouvent trois portes ouvrant chacune sur une nouvelle destinée :

  • La porte de chair : correspondant à la gueule d’Ipaka, le démon-ver, elle fait disparaître à tout jamais l’esprit de ceux qui se font par lui dévorer et les transforme en sbire démoniaques.
  • La porte de pierre : elle conduit ceux qui la traversent dans le dédale royaume souterrain où les démons leur font subir un châtiment plus ou moins important et plus ou moins long avant de leur laisser boire l’eau de la source sacrée leur permettant de se réincarner.
  • La porte de lumière : elle permet aux rares élus de rejoindre la surface de Koro afin de devenir des anges au service des dieux.
Dans certaines circonstances particulières, elle se rend elle-même hors du Lôhôsh afin d’aller à la rencontre d’une âme défunte d’une importance spéciale à ses yeux, utilisant pour ce faire son collier d’invisibilité afin de se rendre invisible aux yeux des mortels.

Oshîn

Couleur : Or

Symbole : Le soleil aux rayons

Attributs : L’épée de lumière ; le félish d’or

Fonction : Roi des dieux, dieu des soleils, de la création, de la lumière, de la science, de la justice et de la beauté masculine.

Depuis qu’il a mené les dieux à la victoire au cours de la guerre qui les a opposés aux géants élémentaires, il règne avec son épouse Zimmit sur le royaume terrestre de Koro, et par extension sur tous les mondes habités par des Korogaï. C’est de lui que les rois et reines tirent leur légitimité, et il constitue un modèle d’exemplarité pour tous les chefs de clan ou de famille.

Le jour, il éclaire le monde de son esprit formidable et guide les humains assis sur son trône d’or au sein de son vaisseau-lumière. Il est juste dans ses choix et vise toujours le meilleur pour son peuple, favorisant la diplomatie et ne menant ses troupes au combat que lorsque cela s’avère nécessaire, cherchant dans les périodes de prospérités à améliorer les conditions de vie de chacun, témoignant dans ce but d’une grande audace créative.

La nuit, il descend dans le monde souterrain afin de transmettre le verdict de Létro (et donc de Koro) pour la cérémonie des trois portes, notamment afin de repaître Ipaka pour l’empêcher de vouloir détruire le monde, avant de ressortir accompagné des nouveaux anges.

Zimmit

Couleur : Argent

Symbole : Le croissant de lune aux étoiles

Attributs :  Ses bijoux étoilés ; l’arc ; le félish d’argent

Fonction : Reine des dieux, déesse de la nuit, des lunes, de la famille, des rêves et de la beauté féminine.

Elle partage le trône céleste avec son époux Oshîn de manière alternative : elle règne la nuit sur son trône d’argent au sein de son vaisseau-miroir, depuis lequel elle contemple le monde et transmet les rêves aux Korogaï endormis. Confidente des dieux, elle reçoit leurs volontés et organise régulièrement des festivités afin de partager le lait de Koro et de traiter des affaires humaines et divines.

Durant la journée, elle descend faire boire l’eau de réincarnation aux esprits ayant achevé leur pénitence dans le dédale du Lôhôsh.

De caractère lunatique, elle présente trois facettes différentes selon les situations : souvent généreuse, elle peut tout aussi bien devenir mélancolique, ou se montrer au contraire totalement furibonde.

Parfois, prise de désir, elle pénètre le ciel de jour à la recherche de son divin amant, mais il est fort rare qu’elle parvienne à le trouver : c’est le cas lors des éclipse, où l’on peut assister aux ébats des deux monarques.

Noïlrog

Couleur : Rouge

Symbole : Le cœur organique

Attributs : Sa hache et son fusil ; son armure ; sa monture (l’okpit Rêzêkh)

Fonction : Dieu du pouvoir, de la force, de la stratégie, de la guerre et de la destruction.

Doté d’une force colossale associée à une puissante musculature, il combat les ennemis des dieux, et empêche notamment la rébellion des géants élémentaires. Sanguinaire, on le révère en lui offrant des sacrifices humains ou en l’honorant sur le champ de bataille.

Cherchant à prouver constamment sa bravoure, il sème souvent le chaos afin de créer des situations de conflit où il pourra assouvir ses besoins de violence.

Lorsqu’il se met en colère, il se transforme en bête féroce armée de griffes et de crocs acérés, devenant alors pratiquement invincible, mais il perd alors tout contrôle et peut blesser même ses alliés.

Les cornes de son okpit Rêzêk forment un bouclier-miroir qui renvoie tous les projectiles de ses adversaires.

Vaëli

Couleur : Marron

Symbole : la feuille d’arbre

Attributs : La nourriture (présentée dans un plat) ; la charrue

Fonction : Déesse des saisons, de l’agriculture, de l’élevage, de l’abondance, de la subsistance et de la gastronomie.

Dès le début du printemps, fécondée spirituellement par son père Oshîn, elle commence à grossir, et sa chair est l’engrais spirituel propre à faire pousser les aliments. Ses rondeurs atteignent leur maximum en été, avant de décroître jusqu’à une extrême maigreur au milieu de l’hiver.

Elle prépare les repas lors des banquets des dieux et prélève elle-même le kornoloï – le lait de Koro – à la fontaine mamellaire afin de partager avec les autres divinités cette boisson offrant l’immortalité.

Elle est muette depuis que Noïlrog lui a volé sa voix.

Tonq

Couleur : Bleu

Symbole : Le tournevis et le marteau croisés

Attributs : Ses nombreux bras (huit, dix, douze ou vingt-quatre selon les traditions)

Fonction : Dieu du travail, de l’artisanat, de la technologie, des mers et des océans.

Arrivé du futur grâce à une machine à remonter le temps de sa conception, il accompagne les autres dieux dans leurs aventures, jusqu’à ce qu’il s’engendre lui-même, après quoi il se prendra comme apprenti dans son propre atelier. On parlera alors de Tonq l’Ancien et Tonq le Jeune.

Il est responsable du cycle de l’eau et de la bonne régulation atmosphérique sur les planètes. Au sein de son atelier situé au fond de l’océan, il travaille presque sans relâche pour concevoir les nombreuses technologies que les autres divinités lui commandent. Il fut notamment à l’origine du Grand Livre de la Destinée, de l’épée de lumière d’Oshîn, du collier d’invisibilité porté par Mamanikam, du fusil à éclairs et de l’armure d’invincibilité de Noïlrog, du bâton de
lévitation et de la boussole d’Olokîn, de la ceinture de métamorphose de Nari, de la robe changeante de Vaëli, de la lance qui trouve toujours sa cible de Pulpula, ou encore de la coupe de liqueur illimitée de Tîn. Il construisit les premiers robots afin de soutenir l’armée d’Oshîn au moment de la Guerre de Koro.

Cependant, les robots se retournèrent contre leur créateur et le mirent à mort. Mais Tonq l’Ancien put être ramené à la vie grâce à une machine de la conception de Tonq le Jeune. Ensemble, ils détruisirent alors tous les robots puis, afin de faciliter son travail et d’augmenter sa productivité, Tonq l’Ancien se construisit des bras mécaniques supplémentaires.

Pulpula

Couleur : Turquoise

Symbole : Le kêrok

Attributs : Le bandeau d’aveugle ; la lance ; la porte

Fonction : Gardienne des portes du Lôhôsh ; déesse de la sécurité, de la chasse, de la pêche et du combat contre les démons.

Elle fut élevée dans une famille de kêroks. Aveugle pour avoir surpris les ébats d’Oshîn et de Zimmit, elle porte un bandeau, mais sait se servir de ses autres sens, notamment de son ouïe et de son odorat extrêmement développés, comme ceux des kêroks.

Elle a pour rôle de garder l’entrée du royaume souterrain afin d’interdire à quiconque d’en échapper et protéger ainsi les divins résidents du royaume terrestre de Koro. Elle se fait aider dans sa tâche par ses frères et sœurs kêroks.

Pulpula quitte parfois son poste en vue partir à la chasse lorsque Vaëli ne parvient plus à remplir son rôle de nourricière en hiver, ou bien lorsqu’elle se rend à l’Arkoÿn des dieux, ce qui donne l’opportunité à certains démons de s’échapper, qu’elle doit ensuite elle-même pourchasser et capturer pour les renvoyer au sein du Lôhôsh.

Tîn

Couleur : Rose

Symbole : La coupe de liqueur renversée

Attributs : Ses organes masculin et féminin ; son nanisme ; la bouteille de liqueur

Fonction : Divinité de la fête, de la folie, des jeux, des sports, des drogues, de l’alcool et de la sexualité.

Divinité particulièrement laide, naine et androgyne, elle passe son temps à faire des farces aux autres divinités afin de tromper son ennui.

Ainsi, par exemple, elle s’amusa  à secouer la boîte à rêves de Zimmit lorsque celle-ci se trouvait dans le Lôhôsh, et c’est depuis ce geste que les songes nocturnes nous paraissent incohérents et les messages divins confus.

Elle a également découvert comment mélanger le kornoloï à de la boisson fermentée pour aider les dieux, au moment des arkoÿns, à rendre des verdicts plus aisément.

On dit que les fous ont reçu le “baiser de Tîn” (ou ont été “baisé par Tîn”).

Olokîn

Couleur : Violet

Symbole : L’olestul

Attributs : Ses deux ailes diabolique et angélique ; son olestul.

Fonction : Guide des voyageurs, dieu de la liberté, du voyage, du commerce et des arts.

Il guide les voyageurs interstellaires au travers de l’espacéan, ainsi que l’âme des défunts jusqu’au Lôhôsh où ils recevront leurs jugement. Le son de son olestul est la première chose que l’on entend au moment de la mort. Les artistes l’invoquent généralement lorsqu’ils cherchent à trouver de l’inspiration.

Les divinités mineures

Il existe également au sein du panthéon korogaï une multitude de divinités de moindre importance. Avant ou après la Chute, nombreux furent celles qui s’éparpillèrent dans l’univers en rejoignant de lointains mondes où trouver de nouveaux partisans et sur lesquels étendre leur influence. Si certaines ne sont célébrées que par un seul et uniques clan, d’autres, en revanche, sont connues par un grand nombre, voire par la majorité des tribus korogaï, bien qu’elles ne rayonnent pasaussi universellement que les douze divinités du Dodécathéon.

Dimurtash

Fille de Tîn et du héros Jéofron, elle est la déesse des prostituées. Représentée le plus souvent comme une femme jeune et sensuelle à moitié nue, voire complètement dénudée, son portrait se retrouve essentiellement dans les maisons de plaisirs de toutes les cités korogaï.

Hirkoïgal

Elle est la déesse de la destruction, et l’une des maîtresses de Noïlrog. Elle lui offre des sacrifices sanglants avant la bataille afin d’éveiller la bête en lui. On la représente souvent décapitée, tenant sa propre tête par les cheveux dans une main et un poignard sacrificiel dans l’autre.

Zirawâ

Fille de Kraÿl et d’Oshîn, elle est la déesse du feu.

Les démons

Engendrés par l’union d’Ipaka et de Mamanikam, les démons résident dans les confins du Lôhôsh où ils tourmentent les âmes défuntes condamnées à la damnation au moment de leur Jugement. Il arrive que des démons s’échappent du Royaume des Confins et parviennent à rejoindre tantôt le monde matériel, où ils peuvent alors posséder certaines créatures, voire certains humains affublés d’un esprit faible, tantôt d’autres lieux du monde spirituel afin d’y semer le chaos.

Tzarê

Aussi nommé le Démon Primordial ou le Grand Dragon, il partagea la matrice de Koro en même temps que le dieu Aïslav mais refusa de la quitter, mettant en péril l’existence même de la Douce Mère. Il fut vaincu par Aïslav, puis démembré, et les différentes parties de son corps furent dispersées aux quatre coins de l’univers.

Ipaka

Il est dit que Mamanikam parvint jadis à retrouver le sexe de Tzarê, et à lui redonner vie pour former le démon-ver Ipaka qui fut à l’origine de tous les autres démons. Ipaka constitue l’une des portes que les esprits défunts peuvent traverser à l’issue de leur jugement, auquel cas elle dissout leur esprit et corromp leur énergie pour en faire de nouveaux démons à la solde de Mamanikam.

Les Neuf Fléaux

Ils constituent parmi les plus puissant seigneurs-démons du Lôhôsh. On les décrit parfois comme étant les gardiens personnels de Mamanikam. Ils cherchent constamment à faire franchir à leurs armées les portes du Lôhôsh afin de faire régner la terreur au-delà du royaume souterrain.

Les seigneurs-démons

Mamanikam dispose de puissants lieutenants pour diriger ses armées démoniaques : ce sont des démons dont la puissance énergétique dépasse de loin celle de tous les autres.

Les démons mineurs

C’est une armée innombrable dont Mamanikam dispose dans les profondeurs du Lôhôsh, avide de ténèbres et présentant une sérieuse menace pour toute l’engeance issue de Koro.

Les déchus

Les Korogaï dont la vie fut dirigée par le vice sont condamnés, une fois morts, à perdre leur esprit pour devenir eux-mêmes des démons au service de Mamanikam.

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