Korogaï

Économie et commerce

Les échanges étaient monnaie courante durant l’ère des Korogaï, et la stratégie commerciale, pour mener à la domination d’une tribu sur les autres, admettait tout autant d’importance – si ce n’est plus – que la stratégie militaire. Chaque peuple disposait de ses propres ressources selon le territoire qu’il occupait, et ne pouvait se procurer les autres, parfois indispensables, que par l’intermédiaire du commerce qui s’opérait à échelle planétaire, supragalactique, voire avec d’autres formes d’humanités ultimondaines.

Ressources planétaires

Au sein du monde Korogaï, les planètes colonisées l’étaient rarement sans raison. Le plus souvent, elles renfermaient des ressources pouvant être exploitées par les tribus qui choisissaient de s’y implanter, sinon pour s’enrichir, du moins pour subvenir à leurs besoins. Chaque planète disposait d’une certaine quantité de matières premières, parfois très rares ou très demandées, conférant à ceux qui apprenaient à les extraire un avantage certain dans la compétition intertribale. Ainsi en allait-il, par exemple, du sable frivolant sur Teglim, du kirtz sur Aru ou encore de l’ondiris sur Oropash.

Production industrielle

Évidemment, les Korogaï ne se contentaient pas d’extraire les ressources : ils s’avisaient également de les exploiter. Au gré des siècles et des millénaires, ils développèrent de nombreuses industries permettant tantôt le raffinage ou l’alliage de produits bruts, tantôt leur utilisation pour la fabrication de biens dans des ateliers ou dans des usines. On voyait généralement les tribus développer une ingénierie propre se spécialiser dans une forme particulière de production, qui dans les condensateurs spirituels, qui dans les armes lourdes, qui dans les serviteurs mécaniques.

Commerce supragalactique

Les échanges entre planètes éloignées ayant cours à cette époque, s’ils s’avéraient compliqués, n’en demeuraient pas moins fréquents, et il n’était pas rare de voir d’immenses vaisseaux spatiaux chargés de marchandise, naviguer d’astre en astre dans des perspectives commerciales. Chez les Korogaï, c’était la caste des sheuÿrs qui se chargeait d’ordinaire de cette mission. Certes les enfants de Koro contribuaient grandement à l’organisation de ces voyages mercantiles, mais d’autres races humaines en avaient fait leur domaine d’expertise. Les Vaa’ali, pour ne citer qu’eux, disposaient de comptoirs commerciaux sur la plupart des planètes korogaï d’importance sur le plan supragalactique au sein du Rameau de Po.

Marchés

Les produits échangés finissaient par se retrouver dans les marchés plus ou moins importants que l’on retrouvait dans la plupart des villes dignes de ce nom. Les denrées locales y étaient le plus souvent abordables, tandis que des marchandises très lointaines, provenant de peuples résidant bien au-delà du Rameau de Po, n’étaient généralement accessibles qu’aux clients les plus fortunés. Au gré des âges, la conjoncture a pu grandement évoluer, si bien que des produits en premier lieu très chers ont perdu de leur valeur pour ne presque plus rien coûter après être devenus communs, tandis que d’autres, se raréfiant, ont vu leur prix augmenter de manière spectaculaire dans des périodes de crise. Les fluctuations économiques suivaient les mêmes lois dans le Rameau de Po que partout ailleurs.

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